Mon Brown-out
Le quotidien The Telegraph a listé dix comportements et sentiments que
ressentent les personnes qui souffrent de brown-out :
• Vous parvenez à travailler pendant des heures mais n’éprouvez aucun intérêt à faire ce que vous faites. C’est une corvée et vous avez besoin de stimulation intellectuelle.
• Vous avez l’impression que les tâches que vous entreprenez ne finissent jamais. Il y a toujours plus à réaliser.
• Vous ne savez plus quelle direction prend votre carrière et ne prenez pas de décisions importantes.
• Vous participez un minimum aux réunions et n’avez que peu d’intérêt pour les nouvelles idées. Vous êtes plutôt défaitiste.
• N’importe quelle excuse est bonne à prendre pour ne pas venir travailler. Un mal de tête se transforme en migraine et un simple rhume en grippe (ça ne marche pas si vous êtes simplement hypocondriaque).
• Vous n’arrivez pas à décrocher de votre téléphone, même pendant les vacances. Vous regardez vos mails à votre réveil et au coucher.
• Vous commencez à souffrir physiquement. Vous n’êtes pas en forme, vous mangez mal, vous ne dormez plus et vous avez abandonné le sport.
• Vous avez perdu votre sens de l’humour. Si on vous parle de votre travail, vous avez tendance à répondre en monosyllabes.
• Vos relations avec votre famille et vos amis ont changé.
• Vous ne détestez pas votre patron , par contre vous le trouvez souvent de mauvais poil et imprévisible. Vous ne savez jamais ce qu’ils pensent de votre travail.
• Vous parvenez à travailler pendant des heures mais n’éprouvez aucun intérêt à faire ce que vous faites. C’est une corvée et vous avez besoin de stimulation intellectuelle.
• Vous avez l’impression que les tâches que vous entreprenez ne finissent jamais. Il y a toujours plus à réaliser.
• Vous ne savez plus quelle direction prend votre carrière et ne prenez pas de décisions importantes.
• Vous participez un minimum aux réunions et n’avez que peu d’intérêt pour les nouvelles idées. Vous êtes plutôt défaitiste.
• N’importe quelle excuse est bonne à prendre pour ne pas venir travailler. Un mal de tête se transforme en migraine et un simple rhume en grippe (ça ne marche pas si vous êtes simplement hypocondriaque).
• Vous n’arrivez pas à décrocher de votre téléphone, même pendant les vacances. Vous regardez vos mails à votre réveil et au coucher.
• Vous commencez à souffrir physiquement. Vous n’êtes pas en forme, vous mangez mal, vous ne dormez plus et vous avez abandonné le sport.
• Vous avez perdu votre sens de l’humour. Si on vous parle de votre travail, vous avez tendance à répondre en monosyllabes.
• Vos relations avec votre famille et vos amis ont changé.
• Vous ne détestez pas votre patron , par contre vous le trouvez souvent de mauvais poil et imprévisible. Vous ne savez jamais ce qu’ils pensent de votre travail.
Bien entendu, il n'est pas nécessaire de répondre à
tous ces symptômes pour être en état de brown-out.
Syndrome plein d’avenir, le brown-out –
et sa prise en charge – se révèle une aubaine pour l’industrie pharmaceutique
(réponse moléculaire), les psys (réponse conversationnelle) et la myriade de
sous-traitants qui revendent désormais de la quête de sens en pack (réponse
transcendantale).
Extrait article :
https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2016/10/13/apres-le-burn-out-et-le-bore-out-voici-le-brown-out_5012742_4497916.html
peu minables que de visionnaires, des gens dont l’œuvre
incapacitante est érigée au rang de ronflante stratégie managériale.
Extrait
article : https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2016/10/18/les-chefs-ca-ose-tout-c-est-a-ca-qu-on-les-reconnait_5015523_4497916.html
Je
suis passé par des phases dépressives durant plusieurs années, pour enfin
comprendre, apprendre que ma souffrance porte un nom ; Le brown-out. Qu’enfin
ma souffrance est reconnue. Qu’enfin je vais arrêter de culpabiliser. Combien
je m’en voulais d’être devenu cet individu que je ne reconnaissais pas. Que je
regardais s’enfoncer un peu plus chaque jour. En décalage complet avec mes
valeurs.
Mais
quelles valeurs étaient bafouées ? La Justice, la responsabilité, la gratitude,
la confiance…
Si je devais en prendre qu’une seule je prendrais « la qualité du travail ». J’ai été éduqué et l’école m’a formé, au travail de qualité. J’en ai fait une de mes valeurs. Alors oui, je l’ai mis en doute par la force des choses, peut-être que finalement elle ne me ressemble pas…
Mon entreprise ne veut pas de qualité mais de la production. Alors adaptes-toi, c’est toi qui à tort !!
Si je devais en prendre qu’une seule je prendrais « la qualité du travail ». J’ai été éduqué et l’école m’a formé, au travail de qualité. J’en ai fait une de mes valeurs. Alors oui, je l’ai mis en doute par la force des choses, peut-être que finalement elle ne me ressemble pas…
Mon entreprise ne veut pas de qualité mais de la production. Alors adaptes-toi, c’est toi qui à tort !!
Ton
entreprise a raison, elle a forcément raison puisque la décision vient de
personne bien plus intelligentes que toi. des gens qui ont une vision
globale de l’entreprise qui choisissent la stratégie et qui la mettent en
œuvre. Tu es un soldat, alors obéi !!
Et
puis, cela rumine, tourne, choque, bloque… l’esprit refuse, le corps rejette…
Mon entreprise veut que je fasse de la merde, je fais de la merde, je suis une
merde… Colère !!
Colère envers moi ; mon corps engage alors un processus de destruction : Dépression.
Solutions des professionnels de la santé ; Antidépresseur (2 ans), psychanalyse (2 ans). Me voilà revenu, bardé de béquilles psychique. Puis rechute (6mois), puis thérapie de groupe (1 ans), thérapeute de tous poils ; Hypnothérapeutes, Sophrologue, shiatsu… Puis descente, lentement, jusqu’au Brown-out.
Paradoxe :
Que faire ? J’ai un salaire. Pas excessif, certainement pas mérité… Une carrière qui m’amènera jusqu’à la retraite, sans évolution, ni perspective, à la merci des restructurations sans considérations. Ma famille compte sur ce salaire qui permet d’aller en vacances, de rouler dans une belle voiture. J’ai 52 ans, en France il est impossible de trouver une place similaire au même salaire… Piégé !!
Colère envers moi ; mon corps engage alors un processus de destruction : Dépression.
Solutions des professionnels de la santé ; Antidépresseur (2 ans), psychanalyse (2 ans). Me voilà revenu, bardé de béquilles psychique. Puis rechute (6mois), puis thérapie de groupe (1 ans), thérapeute de tous poils ; Hypnothérapeutes, Sophrologue, shiatsu… Puis descente, lentement, jusqu’au Brown-out.
Paradoxe :
Que faire ? J’ai un salaire. Pas excessif, certainement pas mérité… Une carrière qui m’amènera jusqu’à la retraite, sans évolution, ni perspective, à la merci des restructurations sans considérations. Ma famille compte sur ce salaire qui permet d’aller en vacances, de rouler dans une belle voiture. J’ai 52 ans, en France il est impossible de trouver une place similaire au même salaire… Piégé !!
Puis,
une lumière, une prise de conscience… Il faut agir. Alors je me suis inscrit à
un cours de théâtre (envie , besoin depuis longtemps). Est-ce que cela a permis
une reconstruction de l’estime de soi ?
En
tout cas, j’ai eu besoin d’agir professionnellement et à 51 ans m’engager dans une
formation qui va me permettre d’effectuer une profession en adéquation avec mes
valeurs… Sortir de cette entreprise, fuir avant qu’elle ne me détruise Quelles
solutions ?
Actuellement en France, seule le syndrome est reconnu mais pas la prise en charge. Les solutions n’existent pas. La différence avec le burn-out ou la personne est physiquement diminué, choqué, tombé. Le brow-out ne « se voit » pas, il n’est pas assez marquant. Alors, les seules solutions qui sont proposées sont médicamenteuses, psy et thérapeutes de tous poils.
Actuellement en France, seule le syndrome est reconnu mais pas la prise en charge. Les solutions n’existent pas. La différence avec le burn-out ou la personne est physiquement diminué, choqué, tombé. Le brow-out ne « se voit » pas, il n’est pas assez marquant. Alors, les seules solutions qui sont proposées sont médicamenteuses, psy et thérapeutes de tous poils.
Merci aux experts qui ont mis un mot sur mes maux. L’effet, permet au moins de se dire que l’on n’est pas seul. C’est une maigre consolation, certes. Pour qu’un syndrome soit reconnu, en général il faut que cela représente un certain nombre de cas.
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